Manuel du Planteur de Banane
Le manuel du planteur regroupe un ensemble de fiches destinées à apporter tous les éléments nécessaires pour produire des bananes selon les meilleures conditions de production. De nouvelles fiches sont ajoutées régulièrement.
Ces fiches couvrent les bio-agresseurs suivants :
La famille des achatines comprend 200 espèces, toutes originaires d’Afrique. Trois d’entre-elles ont été introduites de façon délibérée par des personnes résidant en Guadeloupe et en Martinique dans les années 1980, à des fins culinaires ou de collection. L’espèce la plus répandue dans le monde Achatina fulica est présente sur les 2 îles. Reconnue comme étant la plus invasive, c’est elle qui est la mieux connue et la plus documentée. 2 autres espèces ne sont présentes qu’en Martinique, dont Limicolaria aurora, qui est sans doute la plus dommageable pour la culture de la banane.
- N°23 - Noctuelles
- N°24 - Pucerons & CMV
- Nématodes
- N°1 - Cercosporiose
- N°3 - Charançons
- N°12 - Thrips
- N°18 - Maladie de conservation
Les maladies de conservation de la banane regroupent le chancre et les pourritures de couronnes. Leur présence impacte fortement la qualité des fruits à leur arrivée en métropole et donc leur valeur commerciale. Cette fiche du manuel du planteur présente les symptômes liés à ces maladies et préconise des méthodes de lutte par prophylaxie au champ et en station d'emballage pour limiter les contaminations.
Cette fiche du manuel du planteur reprend les différents défauts qui peuvent déprécier la qualité des bananes.
Des plantes de services :
Les crotalaires sont utilisées comme plantes de couverture lors de la mise en jachère. Ces plantes, non hôtes des principaux nématodes du bananier, permettent d'assainir le sol, de le restructurer et de l'enrichir en azote organique. Leur croissance est rapide et permet de limiter les phénomènes d'érosion. L'intégration de ces plantes dans le système de culture bananier et leur gestion en jachère sont détaillés dans cette fiche du manuel du planteur.
Le petit mouron est une plante locale largement répandue en Martinique et Guadeloupe. On la retrouve spontanément sous certaines bananeraies établies. Son accompagnement permet d'obtenir un couvert monospécifique permettant le contrôle des adventices, la limitation des phénomènes d'érosion, l'amélioration du stockage de l'eau dans le sol et une augmentation de la biodiversité faunistique. Cette fiche reprend ces intérêts agronomiques et les modalités d'installation de cette plante de couverture.
De plus des fiches sont consacrées à des techniques qui peuvent être mises en œuvre dans le cadre de la protection intégrée :
La lutte contre la cercosporiose est une course contre la montre entre le rythme de croissance du bananier (et de remplissage de son régime) et celui de la maladie. Pour gagner cette course, il faut mettre en œuvre toutes les mesures permettant de limiter le développement de la maladie ; stimuler la croissance du bananier et sa tolérance à la maladie ; favoriser le remplissage du régime ; réduire le risque de mûrs. La fiche en lien se concentre sur la pratique essentielle du coupe feuille cerco qui permet de limiter le développement de la maladie et de réduire le risque de mûrs.
Cette première phase de la vie de la bananeraie est essentielle et doit être conduite avec soin car elle conditionne en grande partie la rentabilité économique de la culture. Cette fiche du manuel du planteur décrit les étapes de préparation du sol et de mise en terre ou plantation, et donne des indications pour le choix des variétés.
La maîtrise de l’enherbement doit permettre de favoriser le maintien d’espèces de plantes utiles à la bananeraie et de limiter le développement des plantes concurrentes du bananier. Les plantes de couverture ou plantes de service sont des plantes associées à la bananeraie, qui sont utilisées pour leur pouvoir suppressif sur les mauvaises herbes. Les idées reçues : «L’herbe entre systématiquement en compétition avec mes bananiers pour l’engrais, l’eau, et favorise le développement des parasites (thrips, etc)». Pas forcément ! Certaines plantes de couverture choisies sélectionnées dans la flore spontanée, bouturées ou semées) ont des besoins faibles en nutriments, maintiennent l’humidité dans la parcelle et peuvent servir de refuge à la faune auxiliaire qui régulera les populations de ravageurs. Le contrôle des adventices peut également être mécanique ou chimique.
Fiche du manuel du planteur bananier : La jachère permet d’éliminer les parasites inféodés au bananier en supprimant la culture, de régénérer la fertilité des sols en restaurant leur structure grâce à l’action du travail du sol et/ou de plantes de couverture, et de corriger les déficiences du sol par des apports d’amendements. Cette fiche synthétise les actions à réaliser pour réaliser une jachère efficiente.
Cette fiche du manuel du planteur liste les étapes essentielles à suivre pour obtenir de beaux régimes et limiter les dégâts de thrips et de maladies de conservation (epistillage au champ, mousse de protection, engainage...).